Comment Est Mort Ötzi

L’essentiel et les points à retenir :

  • Ötzi, un homme naturellement momifié, a été découvert il y a 20 ans dans les Alpes italiennes.
  • Une centaine d’experts se sont rassemblés pour comprendre comment est mort Ötzi à l’Académie européenne de Bolzano.
  • L’estomac d’Ötzi portait la bactérie Helicobacter pylori, présente chez la moitié de la population mondiale, avec des effets mortels chez 10 % d’entre nous.
  • La souche de H. pylori présente chez Ötzi est presque uniquement asiatique, montrant que la souche africaine est arrivée en Europe après sa mort.
  • Environ 70 % des bryophytes découvertes sur le site de haute montagne où gisait Ötzi n’étaient pas locales, provenant d’une région située au sud des Alpes de l’Ötztal à plus basse altitude.
  • Une nouvelle analyse publiée dans la revue PLOS ONE apporte des éléments de réponse à la question de savoir si H. pylori fait naturellement partie de notre microbiote intestinal ou s’il faut traiter la bactérie avec un antibiotique dès qu’on l’identifie.

Mis à jour le 27 octobre 2011 à 15:01

Mis à jour le 27 octobre 2011 à 15:01 par La rédaction

Une centaine d’experts étaient rassemblés du 20 au 22 octobre à l’Académie européenne de Bolzano pour comprendre comment est mort Ötzi, un homme naturellement momifié, découvert il y a 20 ans dans les Alpes italiennes.À lire plus tardSauvegardéSuivre #otzi#otzi Suivi

Autre découverte remarquable, l’estomac d’Ötzi était porteur d’Helicobacter pylori, bactérie présente aujourd’hui chez la moitié de la population mondiale, qui peut avoir des effets mortels chez 10 % d’entre nous. De nos jours, la souche dominante de H. pylori en Europe est en fait un hybride de souches asiatique et africaine. La souche présente chez Ötzi est presque uniquement asiatique, ce qui tend à montrer que la souche africaine est arrivée en Europe après sa mort. Cela apporte des éléments de réponse à la question de savoir si H. pylori fait naturellement partie de notre microbiote intestinal ou s’il faut traiter la bactérie avec un antibiotique dès qu’on l’identifie.

Autre découverte remarquable, l’estomac d’Ötzi était porteur d’Helicobacter pylori, bactérie présente aujourd’hui chez la moitié de la population mondiale, qui peut avoir des effets mortels chez 10 % d’entre nous. De nos jours, la souche dominante de H. pylori en Europe est en fait un hybride de souches asiatique et africaine. La souche présente chez Ötzi est presque uniquement asiatique, ce qui tend à montrer que la souche africaine est arrivée en Europe après sa mort. Cela apporte des éléments de réponse à la question de savoir si H. pylori fait naturellement partie de notre microbiote intestinal ou s’il faut traiter la bactérie avec un antibiotique dès qu’on l’identifie.

Dans une nouvelle analyse publiée dans la revue PLOS ONE, les chercheurs partent du constat suivant : environ 70 % des bryophytes découvertes sur le site de haute montagne où gisait Ötzi n’étaient pas locales, bon nombre d’entre elles provenaient en fait d’une région située au sud des Alpes de l’Ötztal à plus basse altitude. En cherchant à savoir comment ces végétaux ont bien pu être déposés dans les environs de la scène de crime du col Tisenjoch, à 3 212 m d’altitude, les scientifiques ont pu reconstituer en partie l’histoire de son dernier périple : un va-et-vient chaotique sur des centaines de mètres de dénivelé en l’espace de deux jours.

Ötzi (prononcé en allemand : /ˈœtsi/ Écouter) est un homme préhistorique momifié naturellement (congelé et déshydraté) découvert fortuitement le 19 septembre 1991 à 3 210 mètres d’altitude, dans le val de Senales en Italie, à 92 mètres de la frontière de l’Autriche. La momie se trouvait dans le glacier du Hauslabjoch (il est aussi appelé homme de Hauslabjoch), près de la chaîne de Similaun (il est appelé également Homme de Similaun) dans les Alpes de l’Ötztal (d’où le surnom d’Ötzi), non loin des Dolomites italiennes. Il était enseveli sous une couche de glace et son existence a été révélée par la fonte importante du glacier cet été-là. Il date du Néolithique final (vers 3200 av. J.-C.[1]). Dans les médias français, il a parfois été appelé Hibernatus, par référence au film du même nom[2].

Récemment, le musée archéologique de Bolzano en Italie qui conserve le corps de l’homme préhistorique, a demandé à l’inspecteur Alexander Horn de la police de Munich d’examiner une nouvelle fois le cas d’Ötzi pour essayer d’en savoir plus sur son décès.Victime d’un crime avec préméditationComme le relate le New York Times, après investigations, Alexander Horn a conclu que l’homme des glaces avait probablement été victime d’un homicide commis par un rival jaloux. Selon lui, Ötzi se serait bagarré quelques jours plus tôt avec un adversaire qui se serait ensuite vengé de lui.

C’est ainsi qu’est née la légende d’Ötzi, l’homme des glaces. Sa découverte a eu lieu sur le glacier du Hauslabjoch situé dans les Alpes de l’Ötztal (d’où son nom) au nord-est de l’Italie le 19 septembre 1991. Trente et un ans après, de nombreuses études ont été menées sur la dépouille aujourd’hui conservée au musée archéologique de Bolzano.Elles ont permis d’en apprendre davantage sur l’hibernatus, les causes de sa mort mais ont aussi révélé des observations inattendues. Voici cinq choses à savoir sur Ötzi.La suite sous cette publicité

Des conditions de vie et de mort très débattues

Dès sa découverte, les scientifiques ont beaucoup débattu entre eux par le biais d’études et d’hypothèses pour tenter de brosser le portrait-robotrobot de l’homme des glaces, tant de son vivant que dans tous les aspects qui concernent sa mort et sa conservation naturelle. On sait dorénavant que Ötzi n’a pas été la victime d’un accidentaccident de montagne mais bien d’un meurtre. Que ce dernier, après avoir été touché par une flèche qui a traversé sa claviculeclavicule et son artèreartère sous-clavière, s’est tout simplement vidé de son sang. De plus, il est porteur d’un traumatisme crânientraumatisme crânien. À la suite de l’étude des pollens et graines trouvées dans la momie, le musée archéologique du Sud Tyrol appuie l’hypothèse d’une mort survenue à la fin du printemps ou au début de l’été.

Ötzi, ainsi dénommé en référence au massif de l’Ötzal (Tyrol), où son corps a été retrouvé le 19 septembre 1991 par un couple de randonneurs allemands, est mort il y a cinq mille trois cents ans. Il gisait sur une ligne de crête à 3 210 mètres d’altitude, à la frontière italo-autrichienne, côté italien. Enseveli pendant cinquante-trois siècles sous une couche de glace qui a permis de le conserver presque parfaitement, le quadragénaire est l’une des plus anciennes momies connues. Un représentant inespéré du néolithique qui a bien plus à révéler que les secrets de sa mort. Alors, depuis deux décennies, les scientifiques du monde entier se relaient à son chevet, à l’Institut des momies et de l’homme des glaces, à Bolzano, en Italie.

19 septembre 1991, le corps d’un homme gelé est découvert allongé à plat-ventre au bord d’un lac situé, à environ 3000 mètres d’altitude dans les Alpes de l’Ötztal, à la frontière austro-italienne. A l’époque, les chercheurs sur place pensent qu’il s’agit d’un alpiniste mort par accident. On ne connait pas encore son âge ni la date de son décès.

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