L’essentiel et les points à retenir :
- Louis XIII est mort des suites de la maladie de Crohn le 14 mai 1643.
- Son enfance et sa vie sont bien documentées grâce au journal de son médecin, Jean Héroard.
- Il a été occupé à penser à sa succession et à baptiser son héritier dans les dernières semaines avant sa mort.
- Le roi Henri IV et la reine Marie de Médicis sont ses parents.
- Il a été baptisé le 14 septembre 1606 à Fontainebleau.
- Il a demandé la construction d’un relais de chasse sur la colline dominant l’ancienne ville de Versailles en 1623.
A la mort de Louis XIII le 14 mai 1643, la traditionnelle et célèbre formule « Le Roi est mort, Vive le Roi » est prononcée devant la dépouille du souverain, emporté par la maladie de Crohn . Mais les dernières semaines du roi furent bien occupées, car il lui a fallu penser à sa succession et baptiser son héritier. Déjà bien malade, il sort pour la dernière fois le 15 février 1643 à Versailles, lors d’un souper offert à son frère Gaston après leur réconciliation. Il rentre ensuite à Saint Germain, au Château Vieux pour s’aliter le 21, il ne se lèvera presque plus.
Naissance et famille modifier Le roi Henri IV, son épouse Marie de Médicis et leurs enfants : Louis, Élisabeth, Christine et Monsieur d’Orléans.
Louis XIII, premier fils du roi Henri IV et de la reine Marie de Médicis, naît au château de Fontainebleau. L’enfance du dauphin Louis nous est assez bien connue grâce au journal laissé par son médecin, Jean Héroard, qui y a consigné tous les détails de son alimentation, de sa santé et de sa vie intime. Le futur roi est installé dès le mois de novembre 1601 au château de Saint-Germain-en-Laye, où il retrouve les enfants illégitimes de son père et est rejoint, plus tard, par ses frères et sœurs[1]. Il est baptisé le 14 septembre 1606 à Fontainebleau ; son parrain est, comme il est d’usage, le pape (Paul V), représenté par le cardinal de Joyeuse, sa marraine est sa tante, Éléonore de Médicis, duchesse de Mantoue, sœur de la reine Marie[2].
C’est ainsi qu’en 1623, il demanda à l’entrepreneur Nicolas HuauNicolas Huau est un maître-maçon actif dans la première moitié du XVIIe siècle. de lui élever un relais de chasse sur la colline dominant l’ancienne ville de Versailles. Très modeste et prévu pour loger le souverain et les personnes l’accompagnant à la chasse, le bâtiment ne devait pas répondre totalement à ce qu’on attendait de lui car Louis XIII le remplaça peu après par un nouveau château. Les travaux de ce dernier furent confiés à l’architecte Philibert Le RoyPhilibert Le Roy est un architecte et ingénieur militaire français qui s’illustra durant le règne de Louis XIII. qui, entre 1631 et 1633, éleva un château consistant en trois corps de bâtiment en U dotés de pavillons aux angles. Construit en brique et en pierre avec toiture d’ardoise, le château de Louis XIII avait été prévu pour accueillir le Roi et sa suite pour des séjours qu’il appréciait de plus en plus. L’importance que prenait Versailles à ses yeux peut aussi se mesurer par l’achat, au même moment, de la seigneurie de Versailles et la construction d’un jeu de paumeCette salle est détruite en 1682. Une nouvelle salle du jeu de paume est construite en 1686… pour la pratique de cette activité encore prisée par la Cour à cette époque.
Early life, 1601–1610
Born at the Palace of Fontainebleau, Louis XIII was the eldest child of King Henry IV of France and his second wife Marie de’ Medici. As son of the king, he was a Fils de France (« son of France »), and as the eldest son, Dauphin of France. His father Henry IV was the first French king of the House of Bourbon, having succeeded his second cousin, Henry III (1574–1589), in application of Salic law. Louis XIII’s paternal grandparents were Antoine de Bourbon, duc de Vendôme, and Jeanne d’Albret, Queen of Navarre. His maternal grandparents were Francesco I de’ Medici, Grand Duke of Tuscany, and Joanna of Austria, Grand Duchess of Tuscany. Eleonora de’ Medici, his maternal aunt, was his godmother.[4] As a child, he was raised under the supervision of the royal governess Françoise de Montglat.
Louis XIII Louis XIII Louis XIII
(Fontainebleau 1601-Saint-Germain-en-Laye 1643), roi de France (1610-1643), fils d’Henri IV et de Marie de Médicis.
Portrait de Louis XIII ( 1601-1643) par ChampaigneAprès avoir rabaissé l’orgueil des grands du Royaume, exilé sa mère la pro-espagnole Marie de Médicis, abattu le puissant Parti protestant tout en confirmant la Liberté de Conscience par l’Édit de Grâce d’Alais (1628), gagné la Guerre de Mantoue, lancé la France dans la Guerre de Trente Ans et enfin, arraché l’Artois et le Roussillon à l’Espagne, Louis XIII dit le Juste s’éteint épuisé et gravement malade, suivant dans la mort son Grand Principal Ministre le Cardinal de Richelieu.Et le Roi dit Juste demanda pardon et remit son âme à Dieu devant Saint Vincent de Paul qui dira « n’avoir jamais vu d’aussi belle mort. »
- Recommandé par Richelieu, le cardinal de Mazarin devient le parrain du futur roi et veillera sur son fils
- Anne d’Autriche, la reine de France, devient régente jusqu’à la majorité de Louis XIV
- Gaston d’Orléans, son frère sera le chef de Conseil de régence.
Le 14 mai 1643, soit exactement 33 ans après l’assassinat de son père Henri IV, Louis XIII meurt à l’âge de 41 ans au château de Saint Germain en Laye.Réalisateur : Vanessa Pontet et Alain BrunardProducteur : Pernel MediaAnnée de copyright : 2019Publié le 09/02/22Modifié le 20/06/23
voir plusCher Wikiwand IA, Faisons court en répondant simplement à ces questions clés :
Pouvez-vous énumérer les principaux faits et statistiques sur Louis XIII?Résumez cet article pour un enfant de 10 ansAFFICHER TOUTES LES QUESTIONSLouis XIII, dit « le Juste », fils d’Henri IV et de Marie de Médicis, né le 27 septembre 1601 au château de Fontainebleau et mort le 14 mai 1643 au château Neuf de Saint-Germain-en-Laye, est roi de France et de Navarre de 1610 à 1643.Davantage d’informations Titre, Roi de France et de Navarre …Fermer
Louis XIII (1601-1643) est un roi de France de la dynastie des Bourbons ; surnommé « le Juste », il a régné de 1610 à 1643. Fils aîné d’Henri IV, Louis XIII succède à son père alors qu’il n’a que neuf ans. Sa mère, Marie de Médicis, assure la régence. En 1624, il fait du cardinal de Richelieu son principal ministre. Dès lors, la politique du royaume suit une nouvelle direction : ensemble, le roi et le cardinal luttent contre l’influence des Habsbourg en Europe et limitent le pouvoir de la noblesse dans le royaume. Ils réduisent les privilèges dont jouissent les protestants depuis la promulgation de l’édit de Nantes, ce qui relance la guerre entre catholiques et protestants. Le règne de Louis XIII est marqué par l’affirmation d’un État fort et centralisé, inaugurant le « Grand Siècle » en France.
Fils de Henri IV et de Marie de Médicis, Louis XIII est l’une des figures les plus énigmatiques de la royauté française. Son personnage, cette singulière et si efficace alliance politique qu’il a constituée avec Richelieu ont donné lieu aux interprétations les plus diverses. Du tableau, à la fois critique et ambigu, de Tallemant des Réaux à l’admiration inconditionnelle de Saint-Simon, de la quasi-victime romantique d’Alexandre Dumas aux portraits contrastés de l’historiographie contemporaine, autant de points de vue divers, mais qui tendent, tous, à privilégier Richelieu. Le roi timide, secret, pudique ne manque ni de dons naturels, artistiques en particulier, ni de bon sens. Quasi abandonné par sa mère, veule et peu intelligente, il a, peut-être, souffert du mystère qui planait sur la mort de son père. Il a probablement détesté sa mère et peu aimé sa femme. Roi dès l’âge de neuf ans, mais roi à l’éducation négligée, il laisse éclater sa rancœur et son orgueil bafoué en faisant assassiner Concini, favori de sa mère, en 1617. Cet événement démontre que la raison d’État et le peu de scrupules quant au choix des moyens ne sont pas des créations exclusives du cardinal de Richelieu. Non que la politique de Luynes de 1617 à 1621 eût été très différente de celle de Concini : « catholique », pro-espagnole, elle ne s’en différencie que par l’éloignement de la régente Marie de Médicis. Il faut attendre 1624 et l’entrée de Richelieu au gouvernement pour que, très progressivement, après maintes expériences, se dégage une nouvelle politique dont le mérite revient à ce dernier. L’important est de voir ce que signifie le « ministériat ». Sa courte durée de 1624 à 1661, avec Richelieu puis avec Mazarin, l’importance de l’hostilité qu’a suscitée cette forme de gouvernement, la grandeur des deux personnages qui s’y sont succédé posent des problèmes. On a l’habitude de mettre la série de complots contre les cardinaux Premiers ministres sur le compte de la politique extérieure. C’est oublier qu’ils visent d’abord le système inauguré en 1624, autant et plus que les hommes qui l’incarnent. Richelieu, comme Mazarin, ont fait la fortune de leur famille et de leur clientèle. Et il existe, de ce fait, une certaine rivalité entre clientèle royale et clientèle ministérielle, comme l’a bien entrevu Alexandre Dumas. Au vrai, la question ne se serait pas posée avec une telle acuité si les nécessités de la guerre de Trente Ans n’avaient, dans la décennie 1630-1640, formidablement augmenté, par l’accroissement de l’armée et de la pression fiscale, la puissance réelle du pouvoir monarchique. L’installation des intendants dans les provinces, la centralisation administrative qui joue au bénéfice de la ville de Paris et se traduit, entre autres, par l’essor, définitif, de l’atelier de frappe monétaire parisien au détriment des ateliers provinciaux, tout prouve combien le poids de l’État s’appesantit sur l’ensemble de la société française. Ces « novelletés », justement attribuées au ministériat, font de lui le point de mire non seulement des tenants d’une politique extérieure plus pacifique, mais aussi des partisans d’une structure d’État moins pesante. Or Louis XIII ne s’est guère éloigné de la ligne tracée par Richelieu et a souvent renchéri sur les rigueurs du cardinal. En vérité, le seul vrai ministériat a été celui de Mazarin, maître exclusif, et par moments désinvolte, d’Anne d’Autriche. Richelieu doit d’abord convaincre le roi, et l’on connaît sa célèbre phrase sur la difficulté à conquérir et à garder les quelques pieds carrés du cabinet royal. Louis XIII a tenu à rester le maître de ses décisions et il a eu à maintes reprises, comme lors de la journée[…]