L’essentiel et les points à retenir :
- La danseuse dans la célèbre scène de danse de Flashdance n’est pas Jennifer Beals, mais une danseuse professionnelle d’origine française prénommée Marine Jahan.
- Marine Jahan, la danseuse professionnelle, n’a pas été créditée dans le film par peur de casser l’image de Jennifer Beals en train d’exploser à Hollywood lors de la sortie du film en 1983.
- Les producteurs pensaient qu’en révélant que Jennifer ne réalisait pas elle-même les scènes de danse, ils briseraient la magie du film.
- Marine Jahan a proposé d’apparaître en tant qu’assistante chorégraphe ou dans les remerciements, mais aucune solution n’a été trouvée à l’époque.
- La supercherie de la danse dans Flashdance a été révélée dans la presse ultérieurement.
Flashdance : un film culte rejeté par Brian de Palma
Il suffit d’entendre les premières notes de What a Feeling pour repenser à Jennifer Beals qui se balade à Pittsburgh et rêve de devenir danseuse d’opéra, lorsqu’elle ne fait pas de la soudure dans une usine ou qu’elle danse dans un cabaret. Flashdance (1983) est de ces films cultes des années 1980 donc chaque élément est resté ancré dans les mémoires. Le visage de Jennifer Beals, la musique de Giorgio Moroder, les scènes de danse… Tout est mémorable. Pourtant, le film aurait pu être bien différent, et son succès ne semblait pas acquis par Paramount Pictures.
Michael Madsen ne savait pas comment danser dans la scène culte de Reservoir Dogs
Ce qu’on sait moins, c’est que ce n’est pas Jennifer Beals qui danse dans la célèbre scène. La caméra, souvent en hauteur et tenue éloignée de l’héroïne en body noir, filme en réalité une danseuse professionnelle d’origine française prénommée Marine Jahan. Âgée d’une vingtaine d’année à l’époque, la jeune femme n’a pas été créditée dans le film, par peur de casser l’image de Jennifer Beals en train d’exploser à Hollywood lors de la sortie du film, en 1983. « Les producteurs pensaient qu’en révélant que Jennifer ne réalisait pas elle-même les scènes de danse, ils briseraient la magie. J’ai donc proposé que l’on me fasse apparaître en tant qu’assistante chorégraphe ou même simplement dans les remerciements. On ne m’a pas vraiment donné de réponse, me laissant croire qu’une solution serait trouvée », révèle la danseuse dans les colonnes de Gala, en 2014. La supercherie sera révélée dans la presse rapidement après la sortie du film.
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Flashdance ou Le feu de la danse au Québec est un film américain réalisé par Adrian Lyne, sorti en 1983. Il marque la première collaboration des producteurs Don Simpson et Jerry Bruckheimer. Certaines séquences du film reprennent l’esthétique des clips musicaux.
Flashdance is a 1983 American romantic drama dance film directed by Adrian Lyne and starring Jennifer Beals as a passionate young dancer Alex who aspires to become a professional ballerina, alongside Michael Nouri playing her boyfriend and the owner of the steel mill where she works by day in Pittsburgh. It was the first collaboration of producers Don Simpson and Jerry Bruckheimer, and the presentation of some sequences in the style of music videos was an influence on other 1980s films including Footloose, Purple Rain, and Top Gun, Simpson and Bruckheimer’s most famous production. It was also one of Lyne’s first major film releases, building on television commercials. Alex’s elaborate dance sequences were shot using body doubles (Beals’s main double was the uncredited French actress Marine Jahan, while a breakdance move was doubled by the male dancer Crazy Legs).
Reste des numéros de danse et quelques chansons mythiques (Maniac !), qui suffisent à emporter l’adhésion d’un public acquis à la cause.Flashdance, mise en scène: Philippe Hersen; chorégraphie : Cécile Chaduteau. Jusqu’au 12 février, au Casino de Paris, 16 Rue de Clichy, 75009 Paris. Puis en tournée en France.ACHETEZ VOS PLACES AVEC LE FIGARO
L’affiche du spectacle. DR
Sorti sur grand écran en 1983, «Flashdance» fêtera en 2023 ses 40 ans. Afin de célébrer cette date anniversaire, la comédie musicale éponyme adaptée du film culte, et déjà montée en 2014, sera de retour sur scène, du 26 janvier au 12 février, au Casino de Paris. Anaïs Delva et Laure Balon figurent parmi les interprètes.Le nouveau casting dévoilé. Huit ans après avoir investi les planches en France, la comédie musicale Flashdance s’apprête à faire son retour. Toujours mis en scène et adapté par Philippe Hersen, le spectacle, qui redonne vie aux aventures d’Alex, soudeuse le jour, danseuse la nuit, a dévoilé sa nouvelle équipe.
Film musical sorti en 1983, « Flashdance » d’Adrian Lyne est vite devenu culte, non pas grâce à son histoire mais plutôt pour ses scènes de danse aussi lookées que chorégraphiées, le tout boosté par une bande-son typique de son époque : « Maniac » de Michael Sembello, « Gloria » de Laura Branigan, « I Love Rock’n’Roll » de Joan Jetts et évidemment « What a Feeling » d’Irene Cara. Mais au fait, que sont devenus les acteurs ? Réponse en images.
A deux reprises, Adrian Lyne a formulé un refus poli. Du scénario inspiré de faits réels, mettant en scène des jeunes filles d’une école de mode finançant leurs études en se produisant dans des boîtes de strip-tease de Toronto, au Canada, le réalisateur britannique n’a retenu que le titre, Flashdance. L’histoire, non. Trop stupide. Le titre, en revanche, est magique. Adrian Lyne ignore ce qu’il signifie exactement. Peu importe. De toute façon, c’est non. Mais ce titre fait rêver tout le monde.
© PRODUCTION POLYGRAM PICTURES PRODUCTION Dans la scène finale du film « Flashdance », l’actrice Jennifer Beals offre un numéro de danse inoubliable sur l’air survitaminé d’Irene Cara, « What A Feeling ». Le personnage passe alors un entretient pour intégrer une prestigieuse école de danse, face à un jury particulièrement sévère de prime abord. Cette séquence a tant marqué les esprits qu’elle est encore régulièrement parodiée. Dernière en date : l’humoriste Florence Foresti, dans la bande annonce des Césars en janvier dernier. Voir le clip en cliquant ici
Avec « Flashdance », son deuxième long-mètrage, Adrian Lyne dècouvre le triomphe! Le cinèaste anglais signe une comèdie musicale rythmèe dans la lignèe de « Fame » et de « La fièvre du samedi soir ». Lyne a voulu faire un film tendre, ènergique, rèsolument optimiste, son message est parfaitement reçu par le public amèricain de 1983! « Flasdance » rapporte plus de 80 millions de dollars et se place à l’èpoque au troisième rang des plus …
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