L’essentiel et les points à retenir :
- Simon Kimbangu est considéré comme un « envoyé spirituel » congolais et est le fondateur du kimbanguisme, un mouvement religieux.
- Il est mort en détention le 12 octobre 1951 à Lubumbashi après une longue détention d’une trentaine d’années.
- Ses actions ont généré l’émergence de l’église kimbanguiste, qui a également eu un impact politique contre le pouvoir colonial.
- Simon Kimbangu est considéré comme un prophète et un pionnier de la lutte pour l’indépendance du Congo.
- Il a ouvert une brèche dans l’édifice colonial belge par son discours nationaliste et non-violent, contribuant à la prise de conscience des Congolais de leur état de dominés et d’exploités.
- Simon Kimbangu, Patrice Lumumba et d’autres ont contribué à ce que la Belgique accepte l’indépendance du Congo à la date du 30 juin 1960.
Simon Kimbangu, né le 12 septembre 1887 à Nkamba dans l’actuel Kongo Central et mort le 12 octobre 1951 dans la ville d’Elisabethville, est considéré par ses fidèles comme un « envoyé spirituel » congolais . Il devient prédicateur dans les années 1920 et fonde en 1921 à Nkamba un mouvement religieux qui donnera naissance au kimbanguisme. Arrêté et jugé, il meurt après une longue détention d’une trentaine d’années. Son action a généré l’émergence de cette église kimbanguiste qui perdure et rend visible également un mouvement de nature plus politique contre le pouvoir colonial, qui a pris ensuite d’autres formes.
Il est considéré comme prophète. Pionnier de la lutte pour l’indépendance, figure emblématique de la défense des peuples autochtones pendant l’occupation belge de la RDC, Simon Kimbangu, né en 1887, est mort en détention le 12 octobre 1951 à Lubumbashi. Baptisé par en 1915 par des missionnaires protestants, il deviendra plus tard un prédicateur charismatique. Ses adeptes affirment même qu’il avait guéri plusieurs malades pendant son ministère. Parlant de la décolonisation, on retiendra de lui notamment la phrase: « Les blancs deviendront noirs et les noirs deviendront blancs ».
Simon Kimbangu est un des pionniers de la lutte pour l’indépendance du Congo. Il a ouvert une brèche dans l’édifice colonial belge par son discours nationaliste et non-violent qui a amené les Congolais à prendre conscience de leur état de dominés et d’exploités. Simon Kimbangu, Patrice Lumumba et les autres pères de l’indépendance du Congo ont contribué à des degrés divers à ce que la Belgique accepte l’indépendance du Congo à la date du 30 juin 1960.
Today, the Kimbanguist Church is well established in several countries amongst the Congolese diaspora. When Kimbangu died, his son Joseph Diangienda, who Kimbanguists and other’s[who?] claim is the second incarnation of Simon Kimbangu (as he prophesied in 1910) took over the Church ministry. Joseph Diangienda (chief spiritual) organized the contemporary Church. Diangienda (born 22 March 1918) died on 8 July 1992 in Switzerland[7] and was succeeded by his elder brother Salomon Dialungana Kiangani, who Kimbanguists also claim is The Lord Jesus Christ reincarnated back to mankind whose son, Simon Kimbangu Kiangani the grandson of Simon Kimbangu and who the Kimbanguist Church today claims is Simon Kimbangu resurrected,[how?] is now the spiritual leader based at the Church’s headquarters in Nkamba.
Simon Kimbangu, dont le nom signifie « celui qui révèle les choses cachées », est né le 12 septembre 1887 à Nkamba, petit village de la province du Kongo-Central (Bas Congo) au Congo Belge, actuellement République Démocratique du Congo (RDC). Simon Kimbangu fit ses études primaires à la mission protestante de Ngombe-Lutete où il devint catéchiste. A partir de 1910, Simon Kimbangu prétend recevoir un appel divin de « paître son troupeau ». Il fuit et se réfugie à Léopoldville (Kinshasa) pour travailler dans une entreprise de huilerie sans être rémunéré. A Léopoldville, il est confronté à la ségrégation raciale et à l’humiliation quotidiennes du colonisé. Déçu, il regagne son village de Nkamba, où l’histoire veut que le 6 avril 1921, il ait guéri une jeune femme dénommée Nkiantondo qui était dans le coma depuis plusieurs jours. Très vite, Simon Kimbangu acquiert la réputation d’un thaumaturge. Dès lors, les foules ne cesseront d’affluer à Nkamba pour écouter ses prêches et bénéficier d’une guérison miraculeuse. Tout au long de son ministère, il a prêché l’évangile et s’est toujours déclaré être l’envoyé de Jésus Christ pour ne pas se voir accusé de syncrétisme religieux par les missionnaires catholiques et protestants.
Il fut alors arrêté et la peine de mort lui fut infligée en octobre 1921, commuée en travaux forcés à pertuité par le Roi Albert 1er de Belgique. Puis, en décembre de la même année, il fut transféré à la prison de Kasombo à Lubumbashi (où il recevait, dit-on, 120 coups de fouet par jour). Le 4 octobre 1951, Simon Kimbangu quitta sa cellule de Kasombo en disant que sa prison était terminée. Il sera par la suite hospitalisé et c’est sur son lit d’hôpital, dit-on, qu’il annoncera lui-même le jour et l’heure exacte de sa mort : le vendredi 12 octobre 1951 à 15 heures précises.
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Britannica, The Editors of Encyclopaedia. « Simon Kimbangu ». Encyclopedia Britannica, 19 Mar. 2024, https://www.britannica.com/biography/Simon-Kimbangu. Accessed 18 April 2024.
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…Toutefois, à l’analyse, les échantillons prélevés se sont révélés être inoffensifs. Parmi d’autres procédés, on peut citer celui du prophète congolais
Simon Kimbangu
qui, baptisant ses adeptes dans une rivière, identifiait les sorciers en puissance d’après la manière dont l’eau se répandait sur leur chevelure….
Simon Kimbangu, né le 12 septembre 1887 à Nkamba dans l’actuel Kongo Central et mort le 12 octobre 1951 dans la ville d’Elisabethville, est considéré par ses fidèles comme un « envoyé spirituel » congolais . Il devient prédicateur dans les années 1920 et fonde en 1921 à Nkamba un mouvement religieux qui donnera naissance au kimbanguisme. Arrêté et jugé, il meurt après une longue détention d’une trentaine d’années. Son action a généré l’émergence de cette église kimbanguiste qui perdure et rend visible également un mouvement de nature plus politique contre le pouvoir colonial, qui a pris ensuite d’autres formes.Faits en bref Naissance, Décès …Fermer