L’essentiel et les points à retenir :
- Roland Garros est né à Saint-Denis de La Réunion en 1888.
- Sa famille a des origines toulousaines du côté paternel et lorientaises du côté maternel.
- À l’âge de quatre ans, sa famille déménage en Cochinchine.
- Il a été envoyé en métropole pour poursuivre ses études secondaires en 1900.
- Roland Garros est mort le 5 octobre 1918 dans les Ardennes, abattu par l’armée allemande.
Une enfance en outre-mer modifier
Roland Garros est né le 6 octobre 1888 rue de l’Arsenal (rebaptisée depuis « rue Roland-Garros ») à Saint-Denis de La Réunion. Sa famille est depuis longtemps établie dans l’île, avec des origines toulousaines du côté paternel et lorientaises (via Pondichéry) du côté de sa mère Clara née Faure. Il n’a que quatre ans quand son père Georges Garros décide de partir avec sa famille en Cochinchine. Georges Garros ouvre à Saïgon un cabinet d’avocat pour s’occuper notamment des affaires commerciales de ses amis commerçants vietnamiens. Sa mère assure son enseignement scolaire, mais lorsqu’il atteint en 1900 le cycle secondaire, ses parents sont contraints, en l’absence de lycée dans le pays, de l’envoyer seul en métropole pour y entreprendre ses « humanités ». À cette époque, la traversée maritime dure près de deux mois entre Saïgon et Marseille. Dès ce moment, et jusqu’à la fin de sa vie, Roland Garros mène une vie pratiquement autonome, seul face à ses responsabilités[4].
Ce qu’il s’est passé ce jour-là et pourquoi cela a marqué l’histoire du tennis : La mort de Roland Garros
Ce jour-là, le 5 octobre 1918, le célèbre aviateur français Roland Garros, premier homme à avoir survolé la Méditerranée, est tué dans les Ardennes après que son avion a été abattu par l’armée allemande. Même si Roland Garros n’a pas beaucoup joué au tennis, dix ans après sa mort, le stade flambant neuf construit pour accueillir la Coupe Davis ainsi que les Internationaux de France portera son nom à la demande de son ami du Stade Français, Emile Lesieur.
Roland Garros voit plus grand encore et veut survoler les mers. Il se lance un nouveau défi : traverser la Méditerranée, du jamais vu à l’époque. Le 23 septembre 1913, il va relier Saint-Raphaël à Bizerte sur son monoplan Morane-Saulnier. Une épopée de près de huit heures.
1914-1918, franceinfo y était. 5 octobre 1918 : La mort de Roland Garros
Cent ans après la Première guerre mondiale, franceinfo raconte les événements clés de 1914-1918 comme s’ils venaient de se passer. Aujourd’hui, « La mort de Roland Garros ». Publié le 20/07/2018 11:44 Mis à jour le 20/07/2018 11:44
Temps de lecture : 2 min L’aviateur français Roland Garros. (AFP)
1914-1918, franceinfo y était. 5 octobre 1918 : La mort de Roland Garros
Il est mort il y a un siècle, le 5 octobre 1918. Roland Garros aurait dû fêter son 30e anniversaire le lendemain. Le Petit Journal l’annonce dans son édition du 8 octobre, reprenant un communiqué du sous-secrétariat de l’Aviation : «L’aviation française vient de perdre l’un de ses représentants qui l’ont le plus honorée avant et pendant la guerre, le lieutenant Garros qui, étant parti en reconnaissance au front le 5 octobre, n’est pas rentré à son escadrille.»
Si le nom de Roland Garros est généralement associé au tennis, c’est parce que son ancien camarade d’ HEC, Émile Lesieur -athlète, joueur de rugby, mais aussi pilote de chasse durant la Grande Guerre- insista pour que l’enceinte, qui devait devenir le temple du tennis français, porta le nom de son ami disparu. Ainsi le stade « Roland-Garros » sera inauguré en 1928. Un moyen de faire revenir l’honorable aviateur sur la terre ferme ; une terre « rouge ocre »- foulée, chaque année, par les plus grands joueurs de tennis- qui rappelle étrangement le sang que Roland a versé pour son pays…RIP
Aviateur célèbre et grand sportif, Roland Garros tombe le 5 octobre 1918 au cours d’une mission de reconnaissance au-dessus des Ardennes. La nouvelle de sa mort ne sera connue que quelques jours plus tard et les journaux saluent la disparition d’une figure de ce monde encore nouveau : l’aviation. Publié le 24/05/2014 19:10 Mis à jour le 30/07/2014 14:45
Temps de lecture : 1 min A l’occasion du centenaire de sa mort en octobre 1918, Roland Garros est le héros d’une exposition en Anjou. (capture d’écran France 3) Reportage : E. Aubron / G. Rihet / S. Goubil
Il fait partie de ces étoiles filantes qui brillent pour toujours au firmament de l’Histoire de France. Roland Garros est mort le 5 octobre 1918, la veille de ses trente ans, dans le ciel des Ardennes. Un mois plus tard la guerre se terminait. Une fin tragique qui l’a fait entrer dans la légende. Et c’est cette légende, cette histoire faite d’exploits et de défis que raconte l’exposition à l’Espace Air Passion de Marcé. De ses débuts de pilote en Anjou (il obtient son brevet en 1910 à Cholet) à sa participation à la Grande Guerre en passant par ses records, des dizaines de photos, de maquettes mais aussi une dizaine de dioramas retracent sa trajectoire.
Pour économiser son carburant, Roland Garros a un plan : voler au-dessus de 2.500 mètres, là où la résistance de l’air est plus faible. Mais au bout d’une heure et demie de vol, une pièce du moteur se détache… Heureusement il tourne encore ! Alors l’aviateur poursuit sa route et parvient finalement à rallier la côte tunisienne après 7 heures et 53 minutes de vol. Juste à temps : dans son réservoir, il ne reste que cinq litres de carburant.
Autodidacte, il apprend à piloter seul, comme beaucoup de ses contemporains, et obtient son brevet. Dès 1911, il se pose en pionnier des cieux. Le 6 septembre, Roland Garros, aviateur, décolle de la plage de Cancale en Ille-et-Vilaine et s’élève jusqu’à 3 950 m au-dessus du plancher des vaches. Le premier record d’altitude d’une série qui le voit atteindre 5 610 m. Propulsé au rang de star, il met ses talents aux services de spectacles aériens qui attirent parfois plus de 100 000 spectateurs, participe à des courses et réussit des exploits inédits. Le 23 septembre 1913, il devient le premier Homme à traverser la Méditerrannée par les airs. De justesse. Parti de Fréjus avec 200 l de carburant et 8 h d’autonomie, il atterrit à Bizerte après 7 h 53 min de vol et 5 l d’essence de « marge » dans le réservoir. En pleine quête de nouveaux horizons sportifs, la « Grand Guerre » vient le couper dans son élan.