L’essentiel et les points à retenir :
- Claude François est mort à son domicile le 11 mars 1978, entre la salle de bains et la chambre.
- Le pompier qui a prodigué les premiers secours a témoigné que le chanteur avait les cheveux mouillés et des traces de brûlure sur ses doigts.
- La version officielle de sa mort est une électrocution dans sa baignoire, mais des rumeurs farfelues ont circulé.
- Un policier présent sur les lieux a mis fin aux supputations en confirmant les circonstances de sa mort.
- Un œdème pulmonaire a mis fin aux espoirs de réanimation du chanteur après un bref retour de pouls.
- La mort de Claude François a été confirmée par des témoignages de personnes présentes sur les lieux, mettant fin aux rumeurs.
L’auteur de « La dernière nuit de Claude François » a également retrouvé le pompier qui a prodigué les premiers secours au chanteur, le Major Jacquinot, qui était alors sergent. Son témoignage est formel : à son arrivée, le corps de Claude François était allongé, sans connaissance, entre la salle de bains et la chambre, il avait encore les cheveux mouillés et son index ainsi que son majeur portaient des traces de brûlure, suite au contact avec l’applique, tombée par terre. Pour tenter de le ranimer, le pompier a pratiqué un massage cardiaque : à un moment, le pouls est revenu, avant qu’un œdème pulmonaire ne mette fin à ses espoirs.
«Les secours venaient tout juste de partir»
Michel Pleiber, 27 ans au moment des faits, était notamment chargé, pour le Quai des Orfèvres, d’analyser empreintes digitales et traces capillaires. Ce jour-là, c’est par hasard qu’il s’est retrouvé chez Claude François. Le jeune inspecteur venait de terminer un constat sur un hold-up, vers la place des Ternes, dans le VIIIe arrondissement.
C’était le 11 mars 1978. Claude François venait d’être retrouvé mort, à son domicile.La version officielle raconte que le chanteur de Belle, belle, belle est mort dans sa baignoire, suite à une électrocution. Ce récit n’empêchait pas les rumeurs les plus folles et farfelues de se répandre.Ce samedi 10 mars, le journal Le Parisien a mis fin à toutes supputations en interviewant un des policiers qui se trouvait sur les lieux, ce tristement célèbre 11 mars 1978.
La vraie mort de Claude François
Comme sa sœur Josette François l’a si bien dit, c’est bien une mort accidentelle qui a brutalement stoppé la carrière de l’idole de l’époque. De nombreux témoignages sont venus confirmer l’histoire officielle, et notamment celui de l’inspecteur Michel Pleiber, un des premiers policiers arrivés sur place le jour de la mort de Claude François, qui s’est confié au Parisien. Alors âgé de 27 ans, il se souvient que, lors de son arrivée, « il n’y avait encore quasiment personne. Les services de secours venaient tout juste de partir. Quelques femmes, que j’ai supposé être des Clodettes, étaient sur le canapé en train de pleurer à chaudes larmes. Un peu plus loin, près de la salle de bains, le corps de Claude François avait été étendu, dans sa chambre – qui paraissait terriblement étroite – sur son lit ».
HOMMAGES – Ce week-end , des proches du chanteurs et de nombreux fans rendent hommage à la star décédée il y a tout juste 40 ans, le 11 mars 1978. Le policier qui a, parmi les premiers, constaté la mort du chanteur, a témoigné auprès de nos confrères du Parisien.
Michel Pleiber est formel. Claude François est bien mort électrocuté. Inspecteur à la retraite, il travaillait au service de l’identité judiciaire (la police scientifique) il y a 40 ans. Le 11 mars 1978, il est l’un des premiers policiers à s’être rendu sur place après l’annonce de l’accident. « Il n’y a pas de doute », confie-t-il à nos confrères du Parisien. « Il s’était mis debout pour redresser l’applique. Il y avait plein d’eau autour de la baignoire. Et l’applique était décollée du mur et pendait. Il est bien mort par électrocution comme l’ont confirmé les médecins légistes et l’inspecteur de permanence du commissariat de quartier », raconte encore l’ex policier.
––––––––––––––––––––––––CONTEXTE––––––––––––––––––––––––Il est 15 h 15, ce samedi 11 mars 1978, lorsqu’un flash spécial annonce la mort par électrocution du chanteur Claude François, alors âgé de 39 ans. En plein renouveau avec ses titres disco, le chanteur, qui se préparait pour aller enregistrer un « Rendez-vous du dimanche » de Michel Drucker, avait voulu rectifier une applique au-dessus de sa baignoire au sortir de la douche.
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Dans le Rétro revient sur l’onde de choc qui a secoué les Français cet après-midi du 11 mars 1978, jour la mort de Claude François. Une mort soudaine, dont les circonstances sont aussi sidérantes qu’invraisemblables. France Télévisions – Rédaction Culture Publié le 14/10/2021 19:16
Claude François a été bien plus qu’un chanteur, bien que ses actes étaient très souvent des plus répréhensibles, notamment vis à vis des femmes. Son fils, Claude Junior, a d’ailleurs pris sa défense au sujet des accusations de pédophilie à son encontre. Toutefois, ses chansons sont restées, quand lui est parti. Elles perdurent, depuis des années, et sont toujours considérées comme des incontournables. Il détenait tellement de tubes qu’il est difficile de tous les citer.
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