L’essentiel et les points à retenir :
- Jim Morrison est mort à l’âge de 27 ans d’un arrêt cardiaque dans l’appartement de sa petite amie, Élizabeth “Zouzou” Larivière, au 17 rue Beautreillis à Paris.
- Il n’y a pas eu d’enquête ni d’autopsie sur la mort de Jim Morrison en raison de ses antécédents médicaux et de sa réputation d’héroïnomane.
- La mort prématurée de Jim Morrison lui a valu une place dans le célèbre « club des 27 » aux côtés d’autres artistes célèbres tels que Brian Jones, Jimi Hendrix, Janis Joplin et Amy Winehouse.
- Jim Morrison était le leader charismatique du groupe légendaire, les Doors, mais sa carrière a été entachée par son attitude autodestructrice.
- Sa mort prématurée a contribué à cultiver le mystère et le culte entourant sa personne, renforçant ainsi sa place éminente dans l’histoire de la musique rock.
Trois raisons expliquent le culte entourant Jim Morrison, de son vrai nom James Douglas Morrison. Sa position de leader charismatique d’un groupe légendaire – les Doors – qu’il saborda par son attitude autodestructrice. Son physique romantique et sa voix profonde. Sa mort prématurée lui faisant occuper une place éminente dans le célèbre « club des 27 », aux côtés des non moins célèbres Brian Jones, des Rolling Stones, Jimi Hendrix, Janis Joplin… En attendant d’être rejoint, en 2011, par Amy Winehouse. Ce décès occupe une part non négligeable dans l’évocation de l’excellent documentaire, Jim Morrison, derniers jours à Paris, diffusé ce vendredi 8 décembre, à 22h30, sur Arte (et visible sur arte.tv).
Jim Morrison aurait succombé ce jour-là à un arrêt cardiaque, au 17 rue Beautreillis, à Paris, un appartement au 3e étage, occupé par Élizabeth “Zouzou” Larivière, mannequin en vogue de l’époque. C’est du moins ce qu’a noté le médecin qui a constaté le décès du chanteur des Doors à 27 ans d’une crise cardiaque le 3 au matin. Pas d’enquête, pas d’autopsie… Vu les antécédents médicaux et sa réputation d’héroïnomane, personne n’insiste ; le cercueil est clos dans la journée.
Nous sommes le 3 juillet 1971. Dans la baignoire de son domicile parisien, le célèbre chanteur des Doors, Jim Morrison, est retrouvé mort. Condamné aux Etats-Unis pour « exhibition indécente », l’artiste s’était réfugié à Paris, rejoignant par la même occasion sa petite amie, avec qui il souhaitait se consacrer à la poésie.
Dans un livre publié en 2007, Sam Bernett affirme que Morrison n’est pas mort dans sa baignoire mais dans les toilettes d’une boîte de nuit parisienne dont il était le gérant, le « Rock’n’Roll Circus ». »Jim Morrison était là, la tête entre les genoux, les bras ballants. (…) Son visage était gris, les yeux fermés, il y avait du sang sous son nez, une bave blanchâtre comme de l’écume autour de la bouche légèrement ouverte et dans la barbe », écrit-il dans « Jim Morrison, la vérité » (éd. du Rocher), un nouvel ouvrage qu’il publie à ce sujet.
Documentaire entre enquête et portrait, « Jim Morrison, derniers jours à Paris » revient sur les circonstances mystérieuses du décès de l’emblématique chanteur des Doors il y a cinquante ans, dans la nuit du 2 au 3 juillet 1971.Sa mort brutale à Paris en juillet 1971 n’a cessé de nourrir le mythe. Il y a cinquante ans, dans la nuit du 2 au 3 juillet 1971, le corps de Jim Morrison est retrouvé sans vie à Paris, dans la baignoire d’un appartement, par sa compagne américaine Pamela Courson.
Le 5 juillet, une rumeur se répand à Los Angeles : Jim Morrison serait mort. Le 6 juillet, le manager des Doors, Bill Siddons, envoyé à Paris annonce la nouvelle : le chanteur a été retrouvé mort le 3 juillet au matin dans une baignoire d’un petit appartement du IVe arrondissement de Paris, 17 rue Beautreillis, dans Le Marais, troisième étage. Dans le coin, il y a la Place des Vosges, l’île Saint-Louis, les quais des bouquinistes, « où il se rendait dans l’anonymat le plus total », raconte à l’AFP Sophie Rosemont, critique rock. Selon les constatations de la police, il a succombé à une crise cardiaque, à 27 ans.