Pourquoi Ophélie perd-elle la raison ?

Pourquoi Ophélie devient folle ?

Ah, Ophélie. Si elle avait eu un euro pour chaque fois qu’elle a entendu : « Pourquoi Ophélie devient folle ? », elle aurait pu probablement acheter une île et fuir toute cette tragédie mouvementée de la cour d’Elseneur. Mais revenons sur Terre (ou devrions-nous dire, dans le royaume danois ?). Vous l’avez deviné, cet article n’est pas que sur les coûts des escapades insulaires, mais sur cette célèbre figure de la littérature shakespearienne dont la folie est à la fois tragique et révélatrice. Alors, pourquoi Ophélie craque-t-elle vraiment et comment cela s’inscrit-il dans le chef-d’œuvre « Hamlet » ?

L’univers tragique de Shakespeare : Un terreau fertile pour la folie

Pour comprendre pourquoi Ophélie perd la tête, il est essentiel de plonger dans le contexte de la pièce. Écrite à la fin du XVIe siècle, « Hamlet » se déroule dans un Danemark où l’ombre de la tragédie plane constamment. Les non-dits, les jeux de pouvoir, l’amour tragique… qui aurait la force mentale de rester sain d’esprit ? En fait, si vous regardez autour de vous, cela pourrait même expliquer certaines des situations que vous pourriez rencontrer dans votre propre vie. Mais revenons à notre chère Ophélie.

À l’origine, Ophélie est une jeune femme pleine de vie. Elle est la fiancée d’Hamlet, le prince tourmenté du Danemark. Leurs échanges empreints d’amour et de tendresse font chavirer le cœur des lecteurs. Mais attendez un instant ! Que se passe-t-il lorsque le roi usurpateur du Danemark, Claudius, est en jeu ? Rah, ce bon vieux classique de crimes et châtiments. La vie d’Ophélie prend un tournant tragique lorsque Hamlet, pensant que Polonius, le père d’Ophélie, est Claudius, le tue par erreur. Cela, mes chers amis, c’est le début de la spirale infernale pour notre héroïne.

La peine d’une jeune femme : pertes et désespoir

Imaginez-vous dans les souliers d’Ophélie. Vous êtes fiancée à un beau prince, vos rêves sont pleins d’amour romantique et de promesses. Puis, tout d’un coup, votre père est tué par l’homme que vous aimez. Non seulement ses actions montrent une conclusion très regrettable de son « drame familial », mais elles remettent également en question sa perception de la réalité. Vous devez comprendre qu’Ophélie n’est pas seulement frappée par le chagrin ; elle est frappée par un tsunami émotionnel.

La mort de Polonius est un choc monumental. Rajoutons-y le fait qu’Hamlet, au lieu de la soutenir, semble être plongé dans ses propres tourments, anciennement plongés dans des discours sur la mort et l’humanité. Il faut admettre que dans la pyrotechnie émotionnelle de la pièce, Hamlet se montre un peu comme ce type qui fait exploser un feu d’artifice dans une boîte aux lettres quand il est triste. Incapable de gérer la douleur, il devenu égoïste, et là, Ophélie se retrouve seule. Sa santé mentale commence alors à se fissurer.

L’illusion de la folie : Des chants au désespoir

Le moment où Ophélie commence à chanter des chansons et à faire des déclarations étranges est l’un des tournants les plus déchirants de la pièce. Ces chants ne sont pas simplement des signes de son déséquilibre mental, mais aussi un moyen pour elle d’exprimer toute la douleur qu’elle endure. Mélant tristesse et folie, ses mots résonnent comme un cri de désespoir, brisant le cœur du spectateur.

Vous penseriez qu’elle aurait pu choisir une meilleure méthode d’évasion que la folie, peut-être un voyage autour du monde ou un club de lecture sur « Les meilleures manières de faire face au stress ». Mais non ! Elle se laisse porter par ses émotions, et on pourrait dire que c’est là où la magie de la pièce entre en jeu. Shakespeare ne nous propose pas une simple obsession, mais un mélange de sentiments, dont le désespoir et l’innocence d’Ophélie, qui lui font perdre toute boussole émotionnelle.

Le symbole de la défaite : suicide ou tragédie ?

Avant d’aborder son tragique suicide dans la rivière, élaborons sur l’idée que Ophélie sait qu’elle a touché le fond du baril. Antigone de son époque, elle est entourée de chaos ; même dans sa mort, elle est perçue comme une victime des circonstances. Ici, Shakespeare nous fait une faveur : il souligne la fragilité de la santé mentale dans un monde où le pouvoir, l’amour et le désespoir s’entremêlent de manière inextricable.

Ophélie se jette dans l’eau après avoir perdu la raison, mais ce qui est remarquable, c’est que son suicide n’est pas une simple fuite. C’est une déclaration de son inconfort : elle choisit de se libérer des chaînes que la société, son père et même son bien-aimé lui ont imposées. En fin de compte, son acte est à la fois désespéré et presque cathartique. C’est comme si elle jetait tout ça à la face de ceux qui l’entourent, une façon de nous dire : « Regarde ce que tu as fait ! »

Conclusion : Le témoignage d’Ophélie à travers le temps

En conclusion, Ophélie ne devient pas folle sans raison. Ses expériences de chagrin, de déception et d’isolement, magnifiées dans cette atmosphère tragique à la Shakespeare, sont suffisamment fortes pour déranger n’importe qui. Elle est un personnage tragique, dépeignant la réalité sombre des femmes dans des sociétés patriarcales, et son héritage, bien que tragique, lui donne un poid dénonciateur : elle nous rappelle que la santé mentale est souvent un fil tendu, surtout dans un monde où les pressions et les attentes écrasent les individus.

Alors, pourquoi Ophélie devient-elle folle ? Peut-être est-ce la question la plus simple de la tragédie humaine. Perdue entre la folie et la souffrance, son histoire nous rappelle qu’il y a des limites à la douleur et que, parfois, dans le tourbillon des tragédies humaines, ce sont ceux qui sont les plus innocents qui payent le prix fort. En fin de compte, jetez un œil dans le miroir de cette époque : ce qu’Ophélie vit pourrait très bien être le reflet d’analyses modernes de la santé mentale, et cela, mes amis, pourrait être le sujet d’un autre article fructueux.

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