Comment a démarré Tapie ?
Ah, Bernard Tapie. Un homme, un mythe, un mélange explosif de succès, de controverse et, oh oui, de drames dignes d’un soap opéra. Si vous vous êtes déjà demandé comment cet homme est passé d’une enfance modeste à une stature presque légendaire (et parfois presque tragique), alors asseyez-vous et préparez-vous à plonger dans le grand spectacle qu’est sa vie.
Les débuts : d’une enfance modeste à entrepreneur astucieux
Né le 26 janvier 1943, dans le 20e arrondissement de Paris, Tapie n’est pas exactement né avec une cuillère en argent dans la bouche. Eh non ! Fils d’un ouvrier, il doit quitter l’école à l’âge de 16 ans. Imaginez un peu – un ado avec des rêves plein la tête mais qui se retrouve à travailler au lieu d’étudier. Cela dit, il ne laisse pas cette petite contrainte le freiner. Au contraire, il fonde sa propre marque de fabrique d’audace et d’enthousiasme. Ses débuts dans le commerce, vendant des télévisions – un vrai ticket gagnant dans les années 60, hein ? – marquent le début d’une ascension fulgurante dans le monde des affaires.
En 1972, il fait son grand saut entrepreneurial en fondant Bernard Tapie Promotion. Un choix audacieux ! Sa société ne tarde pas à connaître un succès fulgurant. En d’autres termes, il a su faire de son rêve une réalité, sans même passer par une télé-réalité pour y arriver ! Et le commerce de l’immobilier ? Une petite promenade dans le parc pour un homme de sa trempe. Tapie se révèle un repreneur avisé. Terraillon, La Vie Claire… Ces entreprises en difficulté n’ont eu qu’à bien se tenir. Pour lui, chaque entreprise à redresser est une opportunité !
Le virage sportif : une passion pour le cyclisme et le football
Ah, le sport. Qui aurait cru que Tapie allait rencontrer le succès dans ce domaine aussi ? En 1984, il crée son équipe cycliste La Vie Claire. Pas n’importe quelle équipe, attention ! Cette équipe, sous sa direction, remporte des titres prestigieux. Mais ce n’était que le début. Le véritable coup d’éclat arrive en 1986, quand il rachete l’Olympique de Marseille pour la modique somme d’un franc symbolique. Oui, cela sonne un peu comme une annonce sur un site de petites annonces, mais croyez-moi, c’est bien plus que ça. Sous sa direction, l’OM devient un géant du football, remportant quatre titres de Champion de France de 1989 à 1992. Ça, c’est du bagage !
Et que dire de sa montée en popularité ? Il accompagne le vainqueur du Tour de France en 1985, solidifiant ainsi sa stature médiatique. Tapie devient le chouchou des médias français, l’Homme de l’année en 1984. Qui pouvait se douter que derrière cet homme d’affaires se cachait une personnalité flamboyante ? S’il avait un compte Instagram à l’époque, il aurait sûrement eu des millions d’abonnés avec ses photos d’équipe, ses trophées, et sa coiffure impeccable !
Un mélange explosif : politique, affaires et controverses
Il ne fait pas que rouler sur la vague du succès. Tapie se lance également dans la politique dans les années 80. Parce qu’après tout, pourquoi ne pas ajouter « ministre de la Ville » à son CV déjà chargé ? Il influence la politique française durant cette courte période, mais il se mue ensuite en un homme d’affaires avisé. Bon, un homme d’affaires qui se trouve souvent au cœur de la tempête. Les scandales financiers, qui peuvent apprendre à tout le monde que l’argent et l’éthique ne sont parfois pas les meilleurs amis, s’accumulent.
Il frôle même les barreaux de la prison en 1997 à cause de l’affaire VA-OM. Si cela ne vous rappelle pas une série policière, je ne sais pas ce que c’est. Mais tout ceci n’entache pas sa fortune, qui atteint des sommets vers le début des années 1990, quasi marins à bord d’un yacht de luxe. En 1990, il rachète Adidas alors en faillite. Tapie, le sauveur, le redresseur d’entreprises, peut-être même le super-héros des affaires. En moins de temps qu’il n’en faut pour dire « Allez l’OM », il revitalise la marque et la revend avec succès.
L’art, le théâtre et le retour aux affaires
Étonnement, Tapie ne s’arrête pas là. Entre deux scandales, il tente une carrière artistique. Oui, vous avez bien entendu. Ce n’est pas tous les jours qu’on voit un entrepreneur multi-casquettes endosser le rôle d’un comédien. Les lumières de la scène lui vont-elles ? Pas vraiment. Mais il reste déterminé et réapparaît plus tard dans le monde des affaires avec Hersant Média au début des années 2000. On peut dire que son histoire est comme un tour de montagnes russes – ça monte, ça descend, mais ça ne s’arrête jamais vraiment.
Un dernier acte tragique et l’héritage de Tapie
En 2021, difficile de penser que cette légende serait victime d’une agression violente à son domicile. Cela aurait pu sembler être un tournant dramatique, mais la vie de Tapie était déjà marquée par le drame. Malheureusement, Bernard Tapie décède le 3 octobre 2021 à l’âge de 78 ans, des suites d’un cancer. C’était la fin d’un chapitre, mais pas de l’impact qu’il a laissé derrière lui.
Sa messe funéraire à Paris, suivie d’obsèques à la cathédrale de Marseille, marquent la fin d’une ère pour beaucoup de Français. Il a constaté une vie pleine de rebondissements, d’échecs et de succès, mais surtout, une vie où chaque défi a été saisi à pleines dents, comme une opportunité, une autre chance – que ce soit dans les affaires, le sport ou la politique.
En résumé, comment a démarré Tapie ? Avec tempérament, audace et un zeste de provocation. Un homme dont l’histoire aurait pu remplir des livres, mais finalement est emprunte d’une complexité qui témoigne de l’humanité et de la réalité du succès. Je ne sais pas pour vous, mais s’il y a une leçon à tirer de la vie de Bernard Tapie, c’est que les chutes ne sont qu’une autre occasion de se relever. Le tout, c’est de le faire avec du style !