Qui est l’amant de Colette ?
Ah ! Colette, cette femme fascinante qui a réussi à naviguer dans les eaux tumultueuses de l’amour sans jamais se mouiller les pieds (enfin, sauf pour une petite baignade à Nice). Quand on pense à ses amants, deux noms émergent : Auguste Hériot et Henry de Jouvenel. Mais plongeons-nous dans l’univers d’Auguste, cet héritier des Grands Magasins du Louvre qui a su séduire la grand dame de la littérature française avec son allure sportive et ses charmants 24 ans qui lui en valaient 13 de moins. Enfilez vos lunettes de soleil, car l’histoire qui suit réserve quelques rebondissements !
Le Contexte de leur rencontre
Avant de parler d’Auguste Hériot, rappelons que Colette a épousé un homme plus âgé, Willy, qui était loin d’être un saint (et pas seulement parce qu’il est mort !). En effet, leur union, tout en étant le tremplin de sa carrière d’écrivaine, n’a pas comblé les désirs profonds de la belle. Réaliser qu’elle avait un faible – oui, j’ose le dire – pour les jeunes hommes ne lui a pas pris trop de temps. En fait, on peut dire que son aventure avec Auguste représenta avant tout un épice dans une recette déjà bien assaisonnée de jalousies et de passions.
Mais qui, me demanderez-vous, est cette signorina qui a révélé le penchant de Colette pour les jeunes ? Eh bien, c’est Polaire, la fameuse chanteuse et artiste de cabaret, qui a attiré son attention sur son propre cœur. Quel monde ! Imaginez : Colette, une littéraire renommée, tentée par un militaire réserviste et sportif. Pendant ce temps, les autres femmes de l’époque se contentaient d’apprentis comptables et de notaires… Un vrai coup de cœur à la française, si vous me permettez !
Auguste Hériot : le bel amant
Rencontrons désormais ce cher Auguste Hériot ! À 24 ans, cet héritier avec un nom à coucher dehors a eu l’ingénieux talent d’attirer Colette, qui, à 37 ans se sentait comme une tortue rajeunie ! Les envolées amoureuses à Naples, Nice, et Monte-Carlo ont fini par cimenter leur relation, soumettant Colette aux grâces de l’amour jeune et insouciant. Nous avons ici une véritable histoire de Patrick Bruel avant l’heure. Malheureusement, Colette a eu un penchant fort pour la domination dans ses relations, surtout avec Hériot, où elle s’adjugeait le titre de « Mademoiselle la patronne ». C’est, comment dirais-je, une dynamique assez typique pour l’époque.
Colette s’exprimait à travers des diminutifs affectifs en appelant son amant « le petit » ou le « gosse » dans ses lettres. Vous vous demandez sûrement : comment un homme de 24 ans a-t-il pu supporter cela ? Peut-être qu’il était enjoué à l’idée d’être le « petit ami » d’une célèbre écrivain. Mais la réalité des couples, même la plus glamour, est parfois teintée de jalousie. Colette l’exprimait à maintes reprises, notamment en étant furieuse en voyant Hériot se battre avec un de ses amis. Ah, comme le dit si bien la chanson, « Quand le cœur est en fête, c’est souvent qu’il se met à battre ! »
Les joies et les conflits de l’amour
Leur liaison, bien qu’épanouissante sur le plan émotionnel, avait aussi ses défauts. Colette, en proie aux doutes et à la jalousie, fit l’étrange constat que Hériot n’était pas ce qu’elle pensait. Le qualifier d’« imbécile », alors qu’il maîtrisait plusieurs langues et possédait une bonne culture, témoigne d’une certaine ironie chez Colette : elle était tellement absorbée par ses propres sentiments qu’elle en a oublié de reconnaître ses qualités.
À ce stade, vous portez-vous à croire que Hériot était un marionnette, quand en fait, il était très probablement le fils prodigue d’un certain savoir-faire en littérature dont Colette, dans son immense génie, s’inspirait. Imaginez l’homme derrière les livres ! Là où la mère de Colette voilait ses sentiments de jalousie, préférant son « gosse » à Jouvenel, nous avons un triangle amoureux complexe. Triste pour lui, car, malgré ses efforts, il a fini par céder la place à cette autre grande figure héroïque : mademoiselle Jouvenel !
L’héritage de la relation
Colette et Hériot ne sont pas simplement des amants ; leur liaison représente une tranche de vie qui a façonné l’œuvre de Colette. C’est dans cette période qu’elle a exploré des thèmes d’amour, de liberté et de domination, insufflant ces émotions dans ses récits. Comme l’exprimait si bien Colette : « L’amour est une guerre où les amoureux combattent sans cesse ». Et ils ont bien combattu, les deux amants, chacun à leur manière. Que ce soit dans les avenues ensoleillées de Nice ou dans le tumulte parisien, leur empreinte a marqué une époque où la bisexualité était encore un tabou. Félicitations, Auguste, vous avez joué dans le monde de l’amour à côté d’une pionnière !
En gros : Hériot a en quelque sorte été le pont entre l’écriture et la vie personnelle de Colette. Sa beauté et son impulsivité ont fait de lui une muse et un repoussoir à la fois. Il a peut-être laissé Colette pour la maîtresse de Jouvenel, mais il est resté captivé à travers ses œuvres.
Conclusion : Une histoire d’amour inextricable
La relation tumultueuse entre Colette et Hériot est une fascinante tapisserie de désirs, de passion et de rivalités. Elle nous rappelle que l’art de l’amour n’est jamais simple et que même les écrivains les plus accomplis sont souvent en proie à des émotions chaotiques. Colette a su utiliser chaque expérience amoureuse pour enrichir son écriture, faisant de ses relations amoureuses à la fois un champ d’expérimentation et une source d’inspiration. Si vous cherchez à comprendre l’essence de la vie de Colette, ne cherchez pas plus loin que ses amants, en particulier Auguste Hériot, le jeune homme qui a su captiver le cœur d’une des plus grandes écrivaines de son temps. N’est-ce pas là une belle leçon sur l’amour, eux qui ont tellement à offrir à la littérature ?