Révélation Choc : La Vérité sur la Mort de Thierry Le Luron liée au SIDA

L’essentiel et les points à retenir :

  • Thierry Le Luron est décédé le 13 novembre 1986 à l’âge de 34 ans.
  • La cause officielle de sa mort est un cancer des voies respiratoires.
  • Des rumeurs ont circulé sur un lien entre la mort de Thierry Le Luron et le SIDA.
  • Sa sœur a publié un livre de souvenirs, La vie est si courte, après tout : retrouvailles avec Thierry, en 2013.
  • Thierry Le Luron était un humoriste incontournable des années 80, connu pour sa collaboration avec Coluche.
  • Il a réalisé un faux mariage avec Coluche, critiquant ainsi l’hypocrisie entourant l’homosexualité à l’époque.

De quoi est mort Thierry Le Luron

Révélation Choc : La Vérité sur la Mort de Thierry Le Luron liée au SIDA

Né dans le 13e arrondissement de Paris, Thierry Le Luron a une demi-sœur, Martine, née en 1945 du premier mariage de sa mère avec Henri Simon, à la fin de l’Occupation allemande, et un frère, Renaud, né en 1949. Après des études d’histoire, Martine a travaillé comme archiviste au sein de l’agence Gamma, puis s’est occupée pendant quelques années d’une société créée par son frère avant de reprendre un travail dans une bibliothèque. Elle a publié en 2013 un livre de souvenirs, La vie est si courte, après tout : retrouvailles avec Thierry. Le neveu de Renaud, Erwan, a consacré son mémoire de maîtrise à l’image de l’humoriste dans les médias de 1970 à 1995.

Personne Mort de Âge Cause
Thierry Le Luron 13 novembre 1986 34 ans Cancer des voies respiratoires

Les rois de la comédie

Révélation Choc : La Vérité sur la Mort de Thierry Le Luron liée au SIDA

Coluche et Le Luron sont deux incontournables de l’humour à la française dans les années 80. Les deux hommes s’entendent à merveille, car ils sont tous deux des provocateurs. On se souvient de leur fameux faux mariage, le 25 septembre 1985. Ce prémice humoristique du mariage homosexuel n’en est pas moins une critique acerbe de l’hypocrisie qui entoure l’homosexualité en général. Car il se fait la satire d’un autre mariage, bien réel, qui devra avoir lieu quelque jour plus tard, celui du journaliste Yves Mourousi.Un événement mondain d’envergure, mais qui sonne faux, car Mourousi fréquente assidûment les bars gay de Paris.

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La mort de Thierry Le Luron liée au SIDA ?

Révélation Choc : La Vérité sur la Mort de Thierry Le Luron liée au SIDA

La sœur de Thierry Le Luron avait ainsi relaté que son frère avait rendu son dernier souffle dans une chambre d’hôtel à Paris, accompagné par son médecin, rapporte Closer. Surtout, lors de son interview accordée à Paris Match, Martine Simon-Le Luron avait fait un premier rapprochement entre le décès de l’humoriste et la maladie du SIDA. En 1986, elle n’était encore qu’à ses prémices, mais commençait à faire des ravages dans le monde entier. Son médecin nous a avertis du cancer de Thierry qui s’est généralisé. Je pense aujourd’hui que le sida en est peut-être la cause. Thierry était persuadé qu’il allait s’en sortir. Il a baissé les bras les trois dernières semaines. Il était épuisé de lutter, avait-elle déclaré. Au préalable, Thierry Le Luron avait dû faire face à la perte de son grand amour, Jorge, un danseur argentin également touché par le SIDA.

En décembre 1985, son état empire et il est de nouveau suivi à Paris. La presse parle de sciatique, de forte fatigue, de méningite, de bronchite ou de toxoplasmose. Thierry Le Luron tente un traitement expérimental aux Etats Unis, près de Washington. En France, il est suivi par le médecin Léon Schwartzenberg. Thierry Le Luron est soigné par chimiothérapie, pour un cancer du tube digestif, de l’estomac et des intestins. Son état ne cesse de se dégrader. Le 13 novembre 1986, il meurt officiellement des suites d’un cancer des voies respiratoires, à l’âge de 34 ans.

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Vous décrivez un frère souvent malade, enfant… Thierry a eu plusieurs otites au cours de son premier hiver. Puis une bronchite s’est transformée en pneumonie, le début d’une série qui durera toute sa vie, sans parler des sinusites et autres pharyngites. A l’âge de 9 mois, il a failli mourir d’une infection. Il fut sauvé par un antibiotique tout nouveau, la tétracycline. Il était un survivant, doté plus tard d’une force et d’une résistance étonnantes face à la maladie. Même sur scène, parfois shooté à mort. Mon frère a pris tant de médicaments qu’il est devenu difficile de le soigner. Les antibiotiques ne lui faisaient plus aucun effet. Il avait en permanence avec lui une mallette de comprimés divers, il en distribuait à tout le monde : Tiens, prends ça, ça ira mieux ! Enfant, il est aussi timide, il souffre de sa petite taille. Il entrait dans ma chambre et me demandait s’il allait grandir. Il suçait son pouce et, en plus, il était gaucher ! Mais il a tout de même été ceinture noire de judo. Je me souviens d’un garçon timide, sauvage, observateur, silencieux. Il usait sans cesse de stratagèmes pour attirer l’attention. Un soir, il est arrivé à table les sourcils rasés et les cheveux aplatis. Il voulait qu’on le regarde, qu’on l’écoute, qu’on l’admire. Et il y parvenait par la chanson et les imitations, que ma mère ne prenait d’ailleurs pas pour quelque chose de sérieux. Huguette le Luron pouvait aussi être assez dure… Thierry l’a très tôt entendue parler de lui comme d’un surplus. Elle ne l’avait pas désiré, même si elle a toujours ajouté qu’elle l’avait aimé dès sa venue au monde. Mon frère va même devenir son préféré. Elle va surprotéger ce fils, se sentant peut-être coupable.

Vingt-sept ans après la mort de l’humoriste Thierry Le Luron, sa sœur Martine a enfin confié en 2013 sa vérité, en tout cas ses soupçons, sur le décès de son frère. Thierry Le Luron, sujet du Un jour/Un destin diffusé ce 6 novembre sur France 2, était mort officiellement d’un cancer. Une maladie qui sera identifiée en décembre 1985 et contre laquelle Thierry Le Luron va se battre vaillamment durant une dizaine de mois. Durant ce court laps de temps, les rumeurs courent bon train sur sa santé, mais le jeune homme de 34 ans est résolu à les contredire, posant pour des photos de vacances, prétextant un congé chez son amie Line Renaud à Las Vegas.

Nous sommes en 1986. Rock Hudson vient de mourir du sida. C’est le premier artiste qui décède officiellement de ce mal. A l’époque, être porteur du virus, c’est être condamné. Un soir de gala, en sortant de scène, Thierry Le Luron, le plus grand imitateur, s’effondre : une sciatique récurrente s’est transformée en paralysie, maux de tête d’une violence inouïe, en dépit de ses protestations, il est conduit à l’hôpital Lariboisière. Là, il perd connaissance et tombe dans le coma. Le verdict tombe. Comme un couperet. Thierry Le Luron est porteur du sida. Les médecins l’annoncent à son entourage proche. Lui ne sait pas. Lui est encore dans le coma et lutte pour sa survie. Au matin du 3 janvier, son état s’améliore, il reprend vie. L’imitateur confirme même sa participation à l’émission Champs Elysées, le 25 janvier. Il ne sait toujours rien du mal qui le ronge.

À la veille de sa mort, se sachant condamné, Thierry Le Luron a refusé que sa famille le voit ainsi diminué, décharné, amoindri par la maladie qu’il appelait « la hyène » et qui a fini par le dévorer. Son dernier compagnon, le pianiste Daniel Versano, atteint, lui aussi, par le mal, a capitulé, à peine un an et demi après Thierry… « Ils sont partis ensemble se soigner aux États-Unis chez un spécialiste recommandé par Jacques Chirac, raconte encore l’époux de Chantal Goya. Mais quand ils sont revenus, ils étaient encore plus faibles. Thierry a eu un courage incroyable. » Le courage des grands, celui de ne jamais se plaindre et d’opposer, quoi qu’il en coûte, le rire à la douleur… La mort de Jorge, danseur argentin, un an avant lui annonçait sans doute la sienne…

Thierry Le Luron meurt à l’âge de 34 ans officiellement d’un cancer des cordes vocales, mais de nombreuses sources évoquent le sida du fait de la mort des suites de ce virus, un peu plus d’un an plus tard, en mars 1988, de son compagnon, Daniel Varsano.Il repose au cimetière de La Clarté à Perros-Guirec dans les Côtes-d’Armor.

Un tabou, voire un secret de Polichinelle. Thierry Le Luron, mort brutalement à 34 ans, en 1986, était bien atteint du sida. Dans un livre publié mercredi, sa sÅ?ur aînée, Martine Simon-Le Luron, 67 ans, confirme la rumeur qui court depuis vingt-six ans. Avant elle, certains amis de l’imitateur, comme Line Renaud ou le journaliste Jacques Pessis, avaient vendu la mèche. Pour la première fois, un membre de sa famille prononce le mot. Pourquoi écrire ce livre maintenant?

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