Qui est le fondateur de l’abbaye de Fontenay ?

Quel est le nom du fondateur de l’abbaye de Fontenay ?

Ah, l’abbaye de Fontenay, ce joyau de la Bourgogne, qui rappelle aux amateurs de tranquillité et de nouvelles sur l’histoire de la France que parfois, le silence et l’austérité font bon ménage! Et si vous vous demandez qui a eu l’audace de fonder ce havre de paix, il s’agit de saint Bernard, un moine cistercien qui ne faisait pas que prier, il faisait aussi du bon travail. En effet, il a fondé cette abbaye, non pas dans un élan de procrastination, mais en 1119, avec des ambitions bien plus nobles que d’élargir son catalogue de pâtisseries.c Ils devaient probablement avoir un bon café aussi. Mais je m’égare.

Un moine pas comme les autres

Saint Bernard, un homme dont le nom évoque à la fois la sainteté et la gastronomie de monastère, fut influent non seulement pour fonder l’abbaye de Fontenay mais aussi pour catalyser l’expansion des communautés cisterciennes à travers l’Europe. En gros, il était le promoteur de ce grand mouvement qui prônait l’austérité monastique, la simplicité et un retour à la nature – pensez donc à ce que les hipsters d’aujourd’hui appellent « se déconnecter ». Ce genre de vie devait avoir un attrait irrésistible. Moins de Wi-Fi, plus de prières, quoi de mieux pour se concentrer sur l’essentiel ?

Dans cette optique, l’abbaye de Fontenay n’était pas qu’un simple espace de prière ; elle incarne l’idéal d’autarcie des premières communautés cisterciennes, illustrant comment ces moines faisaient tout par eux-mêmes. Oui, vous avez bien lu, à une époque où même le pain était divin, ils avaient leur propre boulangerie et forgeron. Et imaginez les histoires racontées autour du cloître après une bonne journée à frapper du fer ou à pétrir le pain ! De très bons moments qui n’incluaient pas de réunions Zoom, je vous rassure.

Une architecture qui respire l’austérité

L’architecture de l’abbaye de Fontenay pourrait être décrite comme romantique… mais sans les fleurons. Ce style dépouillé illustre parfaitement les valeurs spirituelles et esthétiques des cisterciens médiévaux. Avec son église, son cloître, son réfectoire, et ce fameux dortoir, chaque pierre raconte une histoire silencieuse. Elle reflète un désintéressement et une fonctionnalité qui n’a rien à voir avec les extravagances modernes, comme les spas dans les centres commerciaux ou ces profusions de maroquinerie. C’était plutôt une sorte de Zen à la sauce cistercienne, où chaque détail architectural était une invitation à l’introspection.

La construction de l’église a été achevée entre 1139 et 1147, un travail colossal où l’architecte devait vraisemblablement jongler avec les denrées limitées du Moyen Âge tout en s’assurant que personne ne piétine les précieux espaces de méditation. Le cloître et la salle capitulaire sont si bien conservés qu’on pourrait presque entendre les échos de discussions feutrées de moines en train de prendre des décisions concernant la loterie monastique.

Une abbaye entre gloire et déclin

Ah, le temps ! Cet ennemi juré de toutes choses pérennes… L’abbaye de Fontenay a connu son heure de gloire au XIIe et XIIIe siècles, où ses activités métallurgiques et agricoles ont brillamment fleuri. Saint Louis, ce bon roi qui savait apprécier le bon pain et la bonne bière, a même exempté l’abbaye de tout prélèvement fiscal en 1259. Un coup de pouce royal qui doit avoir fait plaisir à ces moines, qui, entre nous, à l’époque, auraient pu vivre sans les tracas des impôts.

Mais hélas, toutes les bonnes choses ont une fin. Avec la Révolution française, l’abbaye a fait l’objet d’une vente qui a transformé ce sanctuaire en papeterie. Vous avez bien entendu! D’un abri de tranquillité spirituelle à une simple entreprise de papeterie. Cela doit avoir fait pleurer plus d’un moine dans sa bière !

Renaissance et patrimoine

Au cours des décennies suivantes, et particulièrement au XXe siècle, l’amour (et l’argent) pour l’abbaye de Fontenay a été renouvelé. En effet, entre 1905 et 1911, des travaux de restauration ont permis de redonner à l’abbaye son aspect médiéval. Cela a nécessité beaucoup d’efforts et un bon nombre de pierres ; je n’ose imaginer ce qu’un architecte dirait aujourd’hui face à cet exploit. Ils auraient certainement dû convaincre le gouvernement que ce n’était pas un budget pour les routes, mais plutôt un investissement pour la culture. Et, je dois le dire, ça a été très réussi.

En 1981, l’abbaye a été inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, une manière de souligner son importance patrimoniale. De la sorte, Fontenay est devenue un phare pour les amateurs d’histoire, de culture et de belle architecture. Les touristes venant y admirer les principes monastiques d’austérité et de fonctionnalité se rendent compte que la beauté réside dans la simplicité. Le cloître, ce lieu central pour la vie monastique, doit être un régal à visiter, surtout quand on imagine les moines passant des heures à méditer sans IST (Interruption de Silence de Tablette).

En conclusion

Pour conclure, le nom du fondateur de l’abbaye de Fontenay, c’est bel et bien saint Bernard, un homme qui a su transformer l’ennui paisible d’une communauté monastique en un exemple emblématique de l’architecture romane cistercienne. Cette abbaye demeure l’un des mieux conservés des établissements cisterciens, où chaque brique et chaque recoin semblent chuchoter des récits du passé. Si vous passez à proximité, n’oubliez pas d’y faire un tour. Qui sait, peut-être que la tranquillité ambiante vous rappellera une vie où l’on se contentait de peu et où l’on prenait le temps de savourer un bon pain ? Je vous laisse réfléchir à cela avec un bon café à la main!

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