Qui a occupé la Corse avant l’arrivée des Français ?
Ah, la Corse ! Cette île ensoleillée où les paysages sont à couper le souffle, où le fromage est plus précieux que de l’or et où la rivalité entre les clans est presque aussi vieille que l’île elle-même. Si vous vous êtes déjà demandé qui a dirigé ce petit coin de paradis avant l’arrivée des Français, bienvenue à bord de ce voyage intrigant à travers l’histoire. Accrochez-vous, car mon récit est aussi mouvementé qu’un virage sur les routes sinueuses de l’île !
Une histoire à partir de la préhistoire
Pour comprendre qui a occupé la Corse avant que les tricolores n’y plantent leur drapeau, un petit retour en préhistoire s’impose. C’est ici que tout commence, avec la fameuse « Dame de Bonifacio », datant de 6750 avant JC. Imaginez la scène : un monde sans Internet, sans smartphones, mais avec des gens qui sculptent habilement des figurines et laissent derrière eux des indices sur leur mode de vie. Voilà comment on commence l’histoire, avec notre héroïne corse qui nous regarde du haut des siècles !
Ensuite surviennent les Phocéens, ces aventuriers grecs qui ont fondé Alalia en Haute-Corse avant de s’en aller en 575 av. J.-C. Pourquoi ? Une autre guerre maritime, bien sûr ! Quelle bonne excuse pour quitter une île aussi belle. Mais attention, le festival de l’occupation ne fait que commencer, car les Romains, ces conquérants de tout ce qui est joli et désirable, débarquent en 259 av. J.-C. Hélas, cela ne signifie pas que la vie des Corses devient soudainement ennuyeuse ; loin de là !
L’occupation romaine et ses conséquences
La présence romaine marque le début d’un long chapitre, rempli de révoltes corses et d’esclavage. Jetez un coup d’œil à cette période : la fondation de la ville de Mariana et des insurrections menées par les Corses contre leur nouveau propriétaire. La Corse avait un fort esprit d’indépendance, et les Romains ne savaient pas qu’ils avaient affaire à une bande de luttants insulaires qui n’allaient pas se plier sans se battre. Pour vous donner une idée, c’était un peu comme si vous essayiez de convaincre un chat de prendre un bain. Intéressant, non ?
Les Romains occupent l’île jusqu’en 476, mais il est peu probable qu’ils se soient fait des amis. La révolte est aussi fréquente que les piques autours des différentes tables dans un café corse ! Entre-temps, avec des invasions barbares au 5ème siècle, la situation devient un peu chaotique. Imaginez une grande fête où tout le monde s’invite sans être invité. Ça a dû être un vrai casse-tête pour les habitants, qui ont dû fuir et se cacher. Merci les barbares !
Vive la compétition : Pise et Gênes en lice
En 1077, le Pape Grégoire VII décide que la Corse a besoin d’un peu d’organisation. Il confie donc l’administration de l’île à Pise. Oui, oui, cet endroit célèbre pour ses monuments penchés. Mais ne vous y méprenez pas, les Pisans n’étaient pas seulement des architectes ! Ils étaient là pour des intérêts commerciaux. Et cela altère quelque peu la tranquillité de l’île. Quel plaisir de n’avoir même pas le temps de souffler entre les différents occupants !
À partir du 13ème siècle, la Corse devient l’épicentre d’une rivalité entre Gênes et Pise. Imaginez-vous en pleine finale de Coupe du Monde de football, mais avec des escouades de guerriers venus pour s’accaparer des terres ! Après la victoire de Gênes en 1284, la domination génoise commence à affaiblir l’économie de l’île, conduisant à des insurrections. Pize, Gênes, quelle serait la prochaine ville-État à vouloir sa part de ce gâteauinsulaire ?
Les Corses contre Gênes
La domination génoise dure jusqu’à 1729, avec des Corses qui ne cessent de se rebeller, en mode « pas nous ! » Que ce soit par des manifestations, des conflits ou simplement en refusant de payer des taxes, la rage à l’encontre des Génois s’intensifie. Pour la population, il ne s’agissait pas seulement de survie, mais aussi d’identité. Imaginez des groupes d’hommes et de femmes, avec des voiles et des instruments de musique, essayant de créer une mélodie de résistance. La culture corse prend vraiment un tournant creuset à cette époque.
En 1755, l’irréductible Pascal Paoli arrive et devient le héros corse. Il dirige un mouvement d’indépendance, un appel à la liberté générale où les Corses peuvent enfin sortir leurs drapeaux et revendiquer leur identité. Vouspariez que l’ambiance à cette époque était électrisante ! La Corse est tellement en feu qu’ils font même ce que l’on penserait impossible : accorder le droit de vote aux femmes ! Oui, la Corse fait ses propres règles et n’attend pas le bon vouloir du reste de la France. Ah, quel joli tableau de bravoure.
Des luttes à l’indépendance… et à la domination française
Malheureusement, dans la vie, tout n’est pas rose. En 1768, les Génois affaiblis par des luttes internes cèdent la Corse à la France. Vous vous demandez pourquoi ils ont ainsi vendu un trésor à qui ne le demandait pas ? Eh bien, parfois, il vaut mieux se débarrasser d’un problème plutôt que d’y faire face, même si cela veut dire voir un autre pays prendre possession de votre maison, vos plages et votre fromage !
La bataille de Borgo est un petit coup d’éclat pour les Corses qui se battent contre les Français. Mais, moins d’un an plus tard, la bataille de Ponte Novu en 1769 met fin à ce qu’il reste d’indépendance. Le rêve de Paoli s’effondre. Notre cher Pascal finit par s’exiler à Londres, créant un royaume anglo-corse temporaire. Que faire d’autre ? Se battre contre un nouvel occupant ? Non merci, c’est bien trop épuisant !
1848 et au-delà : un bilan mitigé
Avançons rapidement jusqu’au 20ème siècle. La Corse, désormais française, voit des conflits internes et une émigration massive. Les guerres mondiales apportent leur lot de souffrances, laissant les insulaires à la merci du destin. Mais attendez, il y a encore un espoir ! En 1943, la Corse devient le premier département français à être libéré. Les Corses, après avoir lutté contre divers occupants, peuvent enfin souffler un bon coup. Mais n’oublions pas l’héritage de toutes ces luttes.
Les années 70 marquent l’émergence d’un nationalisme corse tout en prônant la préservation de l’environnement sur cette magnifique île. Bien que largement affectée par la bétonnisation, la population continue de se battre pour ses racines, son identité et son cadre de vie. Finalement, en 1991, la Corse obtient un statut de Collectivité Territoriale, un petit pas pour la population qui aspire encore à la plus grande liberté.
Conclusion : un chemin tumultueux vers l’identité
Alors, qui a occupé la Corse avant l’arrivée des Français ? La réponse est simple et tout aussi complexe : à peu près tout le monde ! Des Phocéens aux Romains, des Génois aux autres puissances de la Méditerranée, la Corse a vu un véritable chassé-croisé d’occupants, tous laissant des histoires, des luttes et des légendes à raconter. La mer Méditerranée a été à la fois le berceau et le banc de touche de l’histoire corses, une île qui, malgré les occupants, a toujours su garder son âme et son identité. Et pour ceux qui pensent que l’histoire est ennuyeuse, sûrement n’ont-ils pas exploré le fabuleux récit de la Corse elle-même !