Qui a partagé la vie de Gainsbourg ?

Qui a couché avec Gainsbourg ? Un voyage dans la mélodie de ses passions

Ah, Serge Gainsbourg. Ce nom résonne comme un vinyle qui grince, avec une voix rauque et une âme tourmentée. Qui d’autre qu’un poète comme lui aurait pu allier les mots et les femmes avec une telle intensité ? Alors, qui a réellement goûté à l’attrait du célèbre parolier français ? Accrochez-vous, car ce récit ressemble à un film à trois actes : amour, déception, et un soupçon de folie. Passons en revue sa vie sentimentale comme on déguste un bon vin, par petites gorgées… et rires.

Le début des tumultes : Brigitte Bardot, l’icône

Avant que Gainsbourg ne croise le chemin de ce qui allait devenir son muse, il a d’abord succombé aux charmes de Brigitte Bardot, la sex-symbol des années 60. Leurs escapades furent marquées par une passion brûlante, mais spoiler alert : ça ne finit pas bien. En fait, il n’y a pas de happy end, juste des larmes et des fumées de cigare !

Leur liaison, intense mais aussi courte qu’un éclair dans le ciel parisien, a été baignée de désirs fous et de petits tracas qui caractérisent si bien les amours de Gainsbourg. Une fois que Bardot lui a brisé le cœur, Serge s’est retrouvé comme un chat mouillé, errant dans les ruelles de Paris, à écrire des chansons sur son chagrin. Allez, qui peut le blâmer ? Quand tes liaisons sont aussi passionnées que la cuisine italienne (et aussi imprévisibles), le cœur d’un homme peut craquer comme une vieille chaise en osier.

La magie de Slogan et la naissance d’un amour : Jane Birkin

Mais l’histoire ne s’arrête pas là ! Le destin a voulu que Gainsbourg rencontre Jane Birkin, la jeune actrice anglaise débarquant tout juste à Paris avec sa fille, Kate. C’est comme si l’univers avait décidé de lui donner une deuxième chance. Le lieu de ce coup de foudre ? Le tournage du film Slogan, où la tension était palpable. Imaginez la scène : un ainsi une actrice anglaise à peine maîtrisant le français, et un Gainsbourg au défi de charmer une muse un peu hésitante. Qui aurait pensé qu’entre les répliques il y aurait tant de passion à explorer ?

Cette rencontre, marquée par une ambiance glaciale sur le plateau, a changé à jamais la trajectoire de sa vie. Le tournage a même été agrémenté d’un dîner chez Régine, une soirée conçue pour briser la glace. Vous savez, rien de tel qu’un bon repas pour rendre un Gainsbourg un peu moins rugueux. Par la suite, une danse lente a été le moment clé où Birkin, probablement intriguée et peut-être un peu amusée par le personnage, a commencé à voir au-delà des cigare et des paroles sombres. Parce qu’une soirée à danser avec Serge, c’est la promesse d’une nuit inoubliable… avec un soupçon de poésie.

L’amour fou : Douze ans d’une relation sulfureuse

Et là commence une des plus belles histoires d’amour de la musique française, une romance extravagante, tumultueuse, et, osons le dire, légèrement dérangeante. Gainsbourg et Birkin vont vivre ensemble pendant plus de douze ans, une durée suffisamment longue pour attiser à la fois la passion et la jalousie. Bien que Gainsbourg ait récemment fait un tour dans le cœur d’autres femmes avant de tomber amoureux de Birkin, leur amour se nourrissait de hauts et de bas, comme une partie de yo-yo, le tout dans un décor parisien digne de la Nouvelle Vague.

En patience et adoration, ils ont eu une fille, Charlotte Gainsbourg, qui perdure dans la lignée artistique. En effet, va-t-on accuser Charlotte d’avoir hérité du talent et des tourments de son père ? Peut-être… En tout cas, leur relation a été une source d’inspiration brûlante pour leurs créations respectives. Charlotte, en tout cas, a tapé dans le mille quand elle a chanté Lemon Incest avec son père, une chanson qui a, comme on s’en doute, suscité autant d’admiration que de controverse, prouvant que la créativité peut parfois passer par des chemins étriqués.

Les amours éphémères et les déboires : un cœur en morceaux

La vie de Gainsbourg, un véritable théâtre d’ombres, n’était pas qu’un lit de roses. Alcool, dépression, jalousie et ruptures étaient au menu. Après la séparation avec Birkin, Gainsbourg a connu un gouffre de chagrin en se jetant dans les bouteilles comme un marin naufragé dans un océan de vodka. Les femmes, elles aussi, comme des personnages de son propre roman, se succédaient sans cesse dans le tourbillon de sa vie, allant de Bambou, sa muse et mère de son quatrième enfant, à Vanessa Paradis, qui vit sa carrière propulsée grâce à la plume de cet homme énigmatique.

Chaque relation ajoutait une couche à la complexité du personnage. Qu’il s’agisse de ses collaborations avec France Gall, qui a chanté Poupée de cire, poupée de son, ou Catherine Deneuve, avec qui il a réalisé « Dieu est un fumeur de havane », tous ces épisodes de sa vie estivale, mélancolique, marquèrent le paysage musical de la France de manière indélébile. C’était un homme capable de toucher à la fois le sublime et l’absurde, sans jamais vraiment s’éloigner de la souffrance qui lui était propre.

Legends et postérité : Gainsbourg, entre amour et art

Alors, que reste-t-il de Serge Gainsbourg ? Une maison transformée en musée en 2022, témoignant de l’héritage puissant de cet artiste dont la vie était aussi complexe que ses chansons. Comme un bon vin, son œuvre continue à se bonifier avec le temps. Des décennies après, ses romances sont discutées dans des cafés, ses chansons résonnent encore dans les rues de Paris, mais ce ne sont pas seulement les amours qui ont façonné son génie – c’est aussi sa capacité à capturer l’essence de l’expérience humaine dans ses compositions.

Il faut se rappeler que chaque relation de Gainsbourg constituait une pièce du puzzle qui coutait finalement le prix du cœur, avec des éclats de rire et de larmes à la clé. Sa vie était comme un tableau de maître, plein de couleurs vives mais avec des nuances sombres, où la beauté et la douleur cohabitaient sans jamais vraiment se mesurer. Qui a couché avec Gainsbourg ? Eh bien, beaucoup, mais finalement, chacun a laissé une empreinte sur son âme tourmentée et son héritage musical.

Pour conclure, cher lecteur, il serait peut-être bon de se rappeler que la vie est un peu comme un vinyle : à la fois usée par le temps et vibrante de mélodies, avec des chansons d’amour et des pleurs. En regardant la vie amoureuse tumultueuse de Serge Gainsbourg, on ne peut s’empêcher de sourire, parce que, finalement, l’amour, même s’il peut parfois faire mal, est aussi ce qui rend la vie riche de sens et de magie.

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